Le document est divisé en dix parties. Vous pouvez naviguer à travers ces sections en utilisant la barre de progression. |
Oui ... À plusieurs reprises, pour les produits suivants :
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De deux choses l'une ... Soit c'est accidentel, et il s'agit d'une anomalie de la bande
que le groupe n'a jamais remarquée lors de l'enregistrement. Soit le groupe s'en est apperçu
mais n'a pas eu l'énergie de corriger le problème. Ou bien, le master a été abimé après
la finalisation de l'album. Quoi qu'il en soit la fin n'est pas propre ...
Certains prétendent que le groupe a des critères de qualité suffisament élevés pour ne pas laisser
passer un tel problème, et que si ce qui est là y est, c'est qu'il y a une raison ... Quant à savoir laquelle ?
Personne ne sait. Mais tout le monde a entendu ça une fois. Si vous écoutez très attentivement la toute fin de
"Eclipse", à très fort volume ( [ JME ] : le mieux est de pousser le volume au maximum et de couper toutes les basses
si vous en avez la possibilité pour ne pas endommager vos enceintes ) alors vous entendrez très faiblement une
petite musique entre les battements cardiaques. Et bien que cela ait été remarqué par de nombreuses personnes,
personne n'est capable même d'identifier de quoi il s'agit. Certains pensent à une chanson des Beatles,
d'autres entendent de la musique classique. Pourquoi est-ce là ? Un problème en studio ? Ou plus simplement,
un son d'un autre studio souffrant d'une mauvaise isolation phonique ? La seule chose de sure, c'est que nous ne saurons
certainement jamais.
[ JME ] : à noter que les éditions remasterisées permettent la meilleure écoute du phénomène.
Apparement, le tout premier CD "Black Label" de Harvest n'a pas ce petit bout de musique ...
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Des gens, de nombreuses personnes... Des gens comme vous et moi, monsieur tout le monde quoi.
Le groupe avait préparé une série de questions du genre "Quand vous êtes vous battu
pour la dernière fois ? " ou "Étiez-vous dans votre droit ? " ou "Avez-vous peur de mourir ? " ...
Puis ils ont demandé à des personnes dans la rue, à d'autres artistes en train
d'enregistrer aux studios Abbey Road et au personnel des studios de venir s'assoir devant un micro.
Ensuite Roger Waters leur demandait de tirer une carte et de répondre à la question,
en leur demandant de répondre spontanément, et enfin, quelques bribes de réponses comme
"I've been mad for fucking years, absolutely years" ; "I don't know [if I was in the right],
I was really drunk at the time" furent utilisée sur le disque.
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[Extrait du livre du coffret "Shine On"]
L'idée du prisme est venue suite à de nombreuses conversations avec le groupe, particulièrement avec
Roger et Rick. Roger évoquait les pressions des tournées, de la folie de l'ambition ... Or le triangle
est le symbole de l'ambition. Rick voulait quelque chose de graphique, moins photographique, quelque
chose - selon ses propres mots - de plus graphique que les précédentes pochettes. Aussi, le "light show" du groupe
était perçu comme l'un des meilleurs et le prisme semblait une bonne approche pour le représenter, tout en étant
plus graphique".
Et à propos des pyramides : "Une pyramide est la représentation d'un triangle à une plus grande échelle ...
On peut aussi percevoir cela comme le testament de la folie, ou la tombe de l'ambition".
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[Merci à Terence McShery]
Comme nous l'avons vu précédemment, il y a une légère erreur dans les paroles de "Breathe" sur les pochettes des éditions vinyles,
du moins sur les éditions de 1973, sur plusieurs rééditions et sur l'édition spéciale XXème
anniversaire, de même que dans le livre du coffret "Shine On".
Il est écrit, dans les paroles de la chanson :
>don't sit down it's time to start another one
au lieu de
>don't sit down it's time to dig another one
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À 03:32 du début du morceau, on peut entendre une voix féminine en arrière plan sonore, elle dit
"I never said I was frightened of dying". On peut supposer que la question qui lui était posée était
"Why are you frightened of dying ? ", (de même que pour les autres personnes intervenant dans ce
morceau). Une mauvaise compréhension de cette réponse laisse penser que la personne dit
"If you can hear this whisper, you're dying". Ce qui est faux
Si vous écoutez attentivement la toute fin du morceau, vous pouvez entendre la bande qui semble glisser
un peu, provoquant une sorte de "whoooouuoooo" [ ;-) ] dans la musique.
On peut se poser les mêmes questions que pour le bout de musique en fin de "Eclipse", et y apporter la même
réponse : personne ne sait pourquoi ce défaut technique est là, et pourquoi le groupe ne l'a jamais corrigé ...
(voir le note sur le nouveau fondu ci-dessous)
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La version présente sur la compilation Works semble différente de celle de l'album... C'est parce qu'elle est différente ! La version présente sur Works, n'est pas la version standard mais celle du mixage quadriphonique. Tout devient clair quand on sait que Works est - à l'origine - une édition américaine de Capitol, qui avait fait presser ces premières séries de CD de The Dark Side of the Moon à partir d'un master de vinyle quadriphonique. En fait, la seule différence notable, c'est que dans cette version, Roger the Hat, un roadie qui a fourni beaucoup de matériel vocal sur l'album, rigole, rigole, et rigole encore, au lieu de parler en fond sonore comme c'est le cas sur le mixage conventionnel. Certaines personnes affirment aussi que sur Works, la version de "Set the controls for the Heart of the Sun" est plus claire que sur A Saucerful of Secrets. |
[En partie d'après un article de "Record Collector Magazine"]
Aux début des années 80, quand le compact disc a fait son apparition, les CD en eux-mêmes
étaient importés du Japon, qui était à l'époque le seul pays en mesure d'en fabriquer.
Les éditions Anglaises originales de The Dark Side of the Moon, Wish You Were Here, Meddle
et The Wall, sont "Made in Japan" pour les disques en eux-mêmes, tandis que les livrets
étaient fabriqués en angleterre.
Ces premières séries - dont on dit qu'elles sont d'une qualité supérieure aux éditions
Anglaises et Américaines ultérieures, à l'exception de The Wall qui souffre de nombreux
problèmes - se distinguent facilement par leur label entièrement noir et une typographie argentée.
Ces Cds de fabrication Japonnaise, sont donc très recherchés par les collectionneurs, pour leur rareté
et pour leur qualité de reproduction. Leur prix moyen est autour des £20.
 Lire les notes de traduction
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Les dernières éditions de The Dark Side of the Moon, que ce soit dans le coffret "Shine On"
ou l'édition du 20ème anniversaire, ou les éditions "normales" remasterisées EMI,
et même la version "live" de P.U.L.S.E ont soulevé de nombreuses questions concernant les attributions
de composition (crédits):
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La nouvelle édition remasterisée a cette particularité de voir s'enchainer la fin de "The Great Gig in the
Sky" avec le début de "Money". En format vinyle, le changement de face imposait un silence entre les deux morceaux
qui s'est perpétué sur les différentes éditions en cassettes et en CDs. Quand James Guthrie, Doug Sax et
Alan Parson se réunirent pour remasteriser l'album, ils décidèrent d'ajouter cette transition.
Certaines personnes disent ne pas entendre l'enchainement, mais si vous écoutez attentivement vous constaterez
que la dernière alors que la derniètre note de "The Great Gig in the Sky" n'est pas encore eteinte, les premières pièces de "Money" retentissent déjà. Et d'ailleurs
vous pouvez constater que le "blurp" que l'on peut entendre sur les anciennes versions est gommé.
(Il est bon de rappeler ici que, bien qu'on l'ait oublié, l'album a été composé et enregistré à l'époque
du vynile, ce qui implique que "Money" n'a pas été conçu comme "le milieu" de The Dark Side of the Moon,
mais comme le début de la deuxième face du disque. Vouloir enchainer les deux faces est donc un peu
"contre-nature").
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La toute première fois que la pièce fut jouée, le 20 Janvier 1972 au "Dome " de Brighton, le groupe dû arreter
pendant la bande d'intro de "Money" (les bruits de machine à sous) suite à un problème technique. Le soir suivant
ils purent jouer toute la pièce ... sauf "Eclipse" qui n'était pas encore composée. A sa place on pouvait entendre
une improvisation très jazzy. Waters trouvait que la fin n'était pas assez dramatique, et composa "Eclipse" qui
fut joué lors du concert de Bristol (le 05 Février 1972). On peut donc considérer que ce concert de Bristol
marque la première fois que "l'album" fut joué en entier.
Si on inscrit ici "album" entre guillemets, c'est parce que les premières versions de "The Dark Side of the Moon"
étaient substanciellement différentes de la version à paraître en Mars 1973. "On the Run" était une longue
improvisation (dans l'esprit de "Obscured by Clouds / When You're in", très ROCK !), "Time " était beaucoup
plus lente, et le célèbre chant de "The Great Gig in the Sky" était remplacé par l'enregistrement d'un sermon ...)
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On peut dire qu'en 1972, la groupe proposait de manière très régulière le concert suivant :
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Pink loyd participa à une poignée de concert en accompagnement des ballets Roland Petits.
du 22 au 26 Novembre 1972 : Marseille, Salle Valliers les 13 et 14 Janvier et 3 et 4 Février 1973 : Paris, Palais des Sports de la porte de Versailles. A Paris le groupe donnait deux concerts par jour. Les ballets Rollands Petits ont aussi été donnés les 20 ; 21 ; 27 ; 28 Janvier, mais sur une musique enregistrée. Le ballet comprenait trois parties dont les deux premières basées sur de la musique classique, tandis que la troisième était jouée par Pink loyd pour un ballet en quatre mouvements :
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Suite au succès de The Dark Side of the Moon, le loyd était dans une sorte d'expectative créative.
Le groupe décida alors de se lancer dans l'enregistrement d'un album dont aucun instrument ne serait
conventionnel, utilisant uniquement des ustensiles de ménage pour créer leur musique. Ils se lancèrent donc
au cours de plusieurs sessions d'enregistrement, fin 1973, pour faire des expériences avec des rouleaux de scotch,
des bouteilles de vins, des sprays, des aérosols etc ...
On peut lire dans la Pink loyd Encyclopedia que ces sessions se seraient déroulées
du 1er au 4 octobre, du 8 au 10 octobre, du 22 au 31 octobre, puis du 12 au 14 octobre, du 19 au 21 octobre,
du 26 au 28 octobre, puis du 3 au 5 décembre 1973.
Au bout du compte, trois morceaux furent enregistrés avant de laisser tomber; mais quelques bribes (comme les sons
obtenus avec les bouteilles de vins) furent utilisés au début de "Shine on You Crazy Diamond".
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Il était fréquent, lors de la tournée 1975, que Roger Waters annonce, sous le titre
de "Shine on you Crazy Diamond", la suite que nous connaissons comme étant formée
par les trois morceaux "Shine On You Crazy Diamond part 1 / Have a Cigar / Shine On You Crazy Diamond part 2".
Les trois morceaux étant joués sans interruption, cela porte à confusion.
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En 1975, les concerts de Pink loyd se déroulaient invariablement comme suit :
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À l'origine, le groupe prévoyait de mettre "Shine On You Crazy Diamond"
sur une face entière de disque, mais au fur et à mesure de l'avancement de la composition, le
titre ne tenait plus sur une seule face (les deux parties bout à bout durent un peu plus de trente minutes)
et le groupe décida que l'ensemble serait plus cohérent avec les trois autres titres insérés
entre les deux parties.
Si les deux parties sont divisées en neuf sections, il est assez difficile d'en trouver les débuts et fins
de manière intuitive. Chris Walsh, dans "Guitare Magazine" (extrait reproduit ci-dessous)
s'est lancé dans l'exercice et sa conclusion était la suivante :
[00:00] -> [03:35] Part I : du début jusqu'aux quatres notes. [03:35] -> [06:29] Part II : commence sur le "Syd's Theme", les quatres célèbres notes (Dah DAH dah DAH...) qui se trouvent répétées tout au long de la section. [06:29] -> [08:42] Part III : solo de clavier de Rick. [08:42] -> [11:10] Part IV : section chantée. [11:10] -> fin Part V : solo de saxo. [00:00] -> [04:52] Part VI - section de clavier et guitare [04:52] -> [06:04] Part VII - deuxième section chantée. [06:04] -> [09:09] Part VIII - partie de clavier assez jazzy. [09:09] -> fin Part IX section triste jusqu'à la fin. On peut établir un schéma alternatif en suivant les indications du songbook pour piano de Wish You Were Here qui serait comme suit : Part I - Thème de clavier d'ouverture Part II - Premier solo de guitare (lent) Part III - "Syd's Theme" Part IV - Thème de clavier et thème de guitare Part V - Section chantée et solo de saxo Cela peut paraitre bizarre comme découpage, mais si les songbooks ne sont pas réputés pour leur exactitude, la mémoire de David Gilmour ne vaut pas mieux ;-). En suivant le premier schéma de découpage on peut dire que la version présente sur A Collection of Great Dance Songs est composée des parties I, II, IV et VII, tandis que la version de Delicate Sound of Thunder est suivant les deux découpages composée des sections 1 à 5. Extrait de l'article: "La première face commence avec "Shine On, You Crazy Diamond", une ambitieuse épopée en neuf parties. La première partie commence sur une ouverture orchestrale." ... "La guitare imprégnée de blues de David Gilmour répond (à 02:09) à la mélodie de clavier comme pour signer officiellement le son de Pink loyd" ... "Un thème emblématique, affectueusement dénomée "Syd's Theme" (le thème de Syd) est introduit à 03:35 et signale le début de la deuxième partie." ... "Durant la troisième partie, (06:29) l'air funeste de la coda amorce la métamorphose bluesy à suivre. un bon vieux blues en sol mineur sur douze mesures ..." " "Shine On You Crazy Diamond Part IV" comprend les célèbres textes de l'épitre (08:42)" ... "À 11:10, un modèle de solo de saxo, joué par Dick Parry, improvisant sur le "Syd's Theme" indique le passage dans la cinquième partie" ... "Le son de synthé qui se fond dans "Welcome to the Machine" est celui qui ouvrira la sixième partie" ... "À 02:32, la "slide guitar" domine et délivre deux solos bien dosés sur un rythme en 12/8 qui amorce le passage dans la septième partie" ... "À, ce moment, un rappel de la mélodie de la quatrième partie sert de transition avec la partie chantée" ... "La huitième partie est basée sur une variation arpègée du "Syd's Theme" mélangée à une note de synthée soutenue (06:04) qui amène la transition avec une nouvelle ambiance (06:30), beaucoup plus remuante sur un rythme jazz/funk."... "La dernière partie, la coda est amenée par un thème de synthé dont le volume augmente au fur et à mesure que le thème précédent se fond. Une lente marche funèbre en 4/4 sert au final d'éloge musicale pour Syd" À noter que le thème de Syd est inspiré d'un trait sonore servant de signature pour le programme "Take It From There" sur la BBC. |
Roy Harper est un "chanteur de rue" Anglais, qui était assez populaire dans les années 70.
Comme Waters n'aimait pas la manière dont il (Roger) chantait "Have a Cigar", et que Roy Harper
enregistrait son propre album dans un des autres studios de Abbey Road, le groupe lui demanda
de chanter à la place de Waters. Bien que Waters ait déclaré que Roy Harper s'en était "très bien sorti"
il estima aussi plus tard que le groupe aurait du trouver une solution pour se débrouiller seul.
Roy Harper chanta cette chanson avec le groupe lors du concert de Knebworth en 1975
(qui fut l'occasion de la dernière performance de The Dark Side of the Moon avec Roger Waters).
Après avoir découvert que son habit de scène avait été volé dans sa loge-caravane, il entra dans une colère noire
déchira les rideaux et cassa la vitre d'un des camions de la tournée. Au cours de cette démonstration,
il se blessa sérieusement à la main. C'est cet incident qui a inspiré la scène de dévastation de la chambre d'hôtel
par Pink dans The Wall.
Scott Lindsey nous donne plus d'informations sur Roy Harper :
Harper est beaucoup plus compositeur que musicien, un peu comme Bob Dylan.
Il a commencé à enregistrer à la fin des années 60, et sorti son premier disque
alors qu'il n'avait que dix-huit ans sur lequel on retrouve le célèbre duo avec
Jimmy Page "What Ever Happened to Jugula?" , sur lequel on retrouve d'ailleurs aussi
David Gilmour. Tout comme Dylan, sa voix n'est pas son meilleur atout, mais elle est unique, bien que pas aussi reconnaissable que celle de Dylan. La grande majorité de ses disques sont composés de chansons accoustiques avec une simple guitare commme accompagnement de sa voix. Il est très Britannique et par moments très engagé politiquement, du genre cynique ... Sa musique n'est pas accessible à tous et pour certains, l'apprécier est la marque d'une certaine persévérance. Certains le qualifient d'ostentatoire, d'autres de discordant. Harper a aussi aidé David Gilmour lors de l'enregistrement de son premier album, en participant à la composition de "Short and Sweet" (David Gilmour a aussi très largement aidé Roy Harper sur ses propres albums). On peut le voir sur la vidéo live de David Gilmour. Il est aussi le "héros" de la chanson de Led Zeppelin, "Hats Off to Roy Haper" ("chapeau bas à Roy Harper") sur le troisième album du groupe. Il existe enfin une mailing list consacrée à Roy Harper : "Stormcock". Vous pouvez vous y inscrire en envoyant un message contenant la phrase : "subscribe Stormcock" à l'adresse suivante : > majordomo@bilpin.co.uk Il existe aussi de nombreuses pages web consacrées à Roy Harper. Nous vous conseillons celle-ci pour commencer : > http://www.helsinki.fi/~akoskine/royharper.html |
Si, si ... C'était au moment de la scéance de photographies organisée pour la pochette
d'Animals. Elle s'est déroulée sur deux jours. Le premier jour, le temps était gris et
lugubre et le cochon refusa tout simplement de flotter (pas assez d'hélium ou un truc de ce genre).
Alors ils "prirent quelques photos, burent quelques coupes de champagne et rentrèrent à la maison".
Le lendemain, le temps était parfait, presque pas de nuage dans le ciel et le cochon flottait du tonnerre.
En fait il flotta même trop bien, car il rompit ses liens et s'envola à 10.000 pieds avant de se dégonfler
et de redescendre sur terre, tout en donnant des sueurs froides à quelques pilotes d'avions qui croisaient
dans le coin.
La pochette d'Animals est un trucage entre deux photographies, l'une prise le premier jour, l'autre le second ;
tandis que le film projeté lors de "Pigs (3 different ONES)" en concert fut tourné le deuxième jour.
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Snowy White se trouvait à Brittania Row lors de l'enregistrement du disque, alors que le groupe préparait un master en vue de la diffusion sur
cartouches et cherchait à faire un lien musical entre les deux versions
de "Pigs on the Wing" qui se trouvaient alors bout à bout. Comme Snowy White "passait par là", il lui fut demandé
de faire le travail et son solo de guitare fut retenu. Il se présentait pour tenir le role
de second guitariste pour la tournée 77.
Les cartouches "8 tracks" contenaient bien sûr huit morceaux mono (dans ce cas il fallait retourner la cartouche) ou quatre stéréo, et les albums devaient donc
être redécoupés en quatre parties à peut près équivalentes. Animals était découpé comme suit (merci à :
Donald Scheidt) :
Première plage : Dogs (première partie) Deuxième plage : Dogs (fin du morceau) ; Pigs on the Wing part 1 ; Pigs on the Wing part 2 Troisième plage : Pigs (Three Different Ones) Quatrième plage : Sheep Snowy White ne joue que sur Animals. Il participa à la tournée Animals en 1977 et The Wall en 1980 ainsi qu'au concert de Berlin en 1990 avec Roger Waters ; au festival "Guitar Legends" et au concert de charité du "Walden Wood Benefit" en 1992. [JME] : Snowy jouera aussi avec Waters sur sa tournée mondiale 2002. Il existe une seule version officielle de cet enregistrement (hormis sur les cartouches US) sur l'album Gold Top, une compilation (très intéressante) de Snowy White. |
Oui, sur la pochette (et sur la plupart des pages internet aussi d'ailleurs) on peut lire dans le dernier couplet
de "Dogs" le vers suivant :
> Who was given a seat in the stand
Alors que l'on entend sur le disque
> Who was given a pat on the back
Pourquoi cette différence ? Personne ne sait, peut-être que Waters a décidé de changer les paroles au dernier moment,
alors que les pochettes étaient déjà imprimées, ou qu'il ne s'est pas préoccupé de les faire modifier ? La correction
a été faite dans le coffret "Shine On".
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Lors de la tournée 1974, Pink loyd présenta plusieurs nouvelles chansons :
"Shine On You Crazy Diamond" ; "You Gotta Be Crazy" et "Raving and Drooling". Le groupe ajouta "Have a Cigar"
lors de la tournée 1975 et dissocia "Shine On You Crazy Diamond" en deux parties, et l'ensemble composé de
"Shine On You Crazy Diamond parts 1-5" ; "Have a Cigar" ; "Shine On You Crazy Diamond parts 6-9" était présenté par
Waters comme étant : "Une nouvelle chanson, en partie dédiée à Syd Barrett et à propos de l'industrie musicale".
Si "Shine On You Crazy Diamond" et "Have a Cigar" furent bien enregistrés en 1975 sur l'album "Wish You Were Here",
"Gotta be Crazy" et "Raving & Drooling" durent attendre 1977 et réapparurent modifiées sous les titres "Sheep" et "Dogs".
"Raving and Drooling" ("Sheep") :
Raving and drooling I fell on his neck with a scream He had a whole lotta terminal shock in his eyes That's what you get for pretending the rest are not real Bubbling and snapping at far away flies He will zig zag his way back through Memories of boredom and pain How does it feel to be empty and angry and spaced Split up the middle between the illusion of Safety in numbers and the fist in your face Notez que la fin du premier couplet s'est ensuite retrouvé dans "Pigs On the Wing" "Gotta Be Crazy" ("Dogs") (version 1974) : You gotta be crazy, you gotta be mean You gotta keep your kids and your car clean you gotta keep climbing, you gotta keep fit You gotta keep smiling, you gotta eat shit You gotta be small to be a big shot You gotta eat meat to stay at the top You gotta be trusted, gotta tell lies You gotta be able to narrow your eyes You gotta believe they've gotta believe you You gotta appear easy to see through Gotta be sure you look good on T.V. Gotta resemble a human being You gotta keep one eye over your shoulder Gonna get harder as you get older Gotta fly south and hide in the sand Gotta forget you're gonna get cancer And when you loose control, you'll reap the harvest you have sown And as the fear grows, the bad blood slows and turns to stone And it's too late too lose the weight you used to need to throw around So have a good drown as you go down alone Dragged down the by the stone Gotta be sure, you gotta be quick Gotta divide the tame from the sick Gotta keep some of us docile and fit You gotta keep everyone buying this shit They gotta get started, you started early Processed by the time you're thirty Work like fuck 'till you're sixty five And then your time's your own 'till you die I gotta admit to a lot of confusion Pain in the head is the child of collusion Gotta resist the creeping malaise You gotta believe in the way you get out of the maze But you, you just keep on pretending You can tell a sucker from a friend But you still raise the knife to stranger, lover, friend and foe alike Who was born in a house full of pain ? Who was sent out to play on his own ? Who was raised on a diet of shame ? Who was trained not to spit in the fan ? Who was told what to do by the man ? Who was broken by trained personnel ? Who was fitted with bridle and bit ? Who was given a seat in the stand ? Who was forcing his way to the rails ? Who was offered a place on the board ? Who was only a stranger at home ? Who was ground down in the end ? Who was found dead on the phone ? Who was dragged down by the stone ? "Gotta Be Crazy" ("Dogs") (version 1975) : You gotta be crazy, you gotta be a real mean Are you flying high ? Are your kids bright ? Do you keep the car clean ? You know you must keep moving on, keep yourself fit, You gotta keep on smiling, taking all this shit Nothing’s gonna tell you why you need to be a big shot, You must have had a tought time, To get to be the tough guy at the top, You need be trusted, how to tell lies, Learn to look harmless, you can narrow your eyes You gotta keep one eye, looking over your shoulder It’s gonna get harder, harder, harder as you get older. In the end you’ll pack up,, lock up, fly down south, hide your head in the sand, ‘Cos you’re only an old man, and you’re dying of cancer. And when you loose control, you’ll reap the harvest you have sown, And as the fear grows, the bad blood slows and turns to stone, And it’s too late to lose the weight you used to need to throw around So have a good drown as you go down, all alone Dragged down by the stone Gotta admit, that I’m a little bit confused Something keeps telling me that I’m just being used Gotta stay awake, gotta try and shake off This creeping malaise Gonna fly down, down to my home ground, somewhere outside this maze And you, you’re in it too But you just keep on pretending That everyone’s the same as you And no one has a real friend Everything’s a game And you can be the winner ‘Cos that’s the way it really is Everyone’s a killer Who was born in a house full of pain ? Who was trained not to spit in the fan ? Who was told what to do by the man ? Who was broken by trained personnel ? Who was fitted with bridle and bit ? Who was given a seat in the stand ? Who was forcing his way to the rails ? Who was offered a place on the board ? Who was only a stranger at home ? Who was ground down in the end ? Who was found dead on the phone ? Who was dragged down by the stone ? [JME ] : Contrairement à ce qui est écrit dans la FAQ originale, les paroles de "You Gotta Be Crazy" ne varient pas au cours d'une même tournée. Par contre, les paroles de "Shine on You Crazy Diamond" étaient bien elles aussi différentes au cours de la tournée par rapport aux textes défintifs chantés sur le disque. |
Dans la chanson "Pigs (3 Different Ones)," le vers :
> Hey you, Whitehouse > Ha Ha, charade you are Ne fait pas allusion à la Maison Blanche de Washington, mais à Mary Whitehouse, une Anglaise très marquée par le "Bon Ton Britannique". Elle fut même à la tête de "l'association nationale des télespectateurs et auditeurs" qui fit campagne pour un peu plus de morale dans les programmes audiovisuels (et eu à ce titre quelques remarques à émettre quant au contenu ambigü de certaines des premières chansons du groupe). |
Le répertoire de la tournée, pour l'ensemble de la tournée comrprenait dans l'ordre :
Première partie : Sheep - Pigs On The Wing part 1 - Dogs - Pigs On The Wing part 2 - Pigs (3 different ONES) Deuxième partie : l'intégralité de l'album Wish You Were Here dans l'ordre Rappel : Money et/ou Us and Them. Pour plus de détails, Lire les notes de traduction. La partie américaine de la tournée Animals fut appelée "In the Flesh" (En Chair et en Os) |
Au cours de la tournée, Roger Waters prit l'habitude de crier un chiffre pendant "Pigs (3 different ONES)".
Ces chiffres (dont vous trouverez une liste ici) n'ont jamais été
expliqués par Waters, mais on devine un semblant de numérotation ... (Certains fans ont demandé à Roger pourquoi
il criait ces chiffres, mais il a toujours nié avoir fait cela ...)
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(merci à Ed Sander)
Qui jouait quoi sur quelle chanson pendant cette tournée ? Rick Wright et Nick Mason jouaient respectivement
des claviers et de la batterie ... Mais qu'en est-il de David Gilmour, Roger Waters et de Snowy White ?
Particulièrement pendant "Pigs (3 different ONES)" et "Pigs on the Wing". Snowy White assure le solo de guitare
pendant "Pigs on the Wing part 2", et Roger Waters tient la guitare accoustique, laissant la basse à David Gilmour.
Mais alors comment se déroulait le changement d'instruments pour "Pigs (3 different ONES)" ?
Sans pouvoir déterminer avec certitude ce que faisaient les autres, voici ce que Snowy White se souvient
avoir joué lors de cette tournée :
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À propos du concert du 06 juillet 1977, Roger Waters déclarait :
"J'étais sur scène et il y avait juste devant la scène un type qui criait et qui hurlait à tout bout de champs.
Au bout d'un moment je l'ai appelé, et quand il a été assez près de moi je lui ai craché à la figure. Cet incident
m'a choqué et je me suis dit que tout ça ne tournait pas rond".
Comme nous disposons d'enregistrements de ce concert, il est facile de renouer la trame de ce qui s'est passé
ce soit là. [transcription originale de Chris Daly]
Légende : ... pause () inaudible ou masqué par la bruit de la foule [] commentaire
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David Gilmour expliquait dans une interview qu'il trouvait que le groupe n'avait pas assez bien joué
pour justifier un troisième rappel après "Money" et "Us & Them", il décida donc de se rendre à la console de
mixage pour y regarder le troisième rappel. Il semble qu'une partie du public avait déjà quitté le stade
dès la fin de "Money" et une autre après "Us & Them", et d'après les récits, il semble qu'il y ait eu une heure
et demie de battement entre "Us & Them" et le blues.
Le blues dura un quart d'heure et il semble que les roadies commencèrent à démonter l'équipement
du groupe alors que celui-ci continuait à jouer, ne laissant sur la fin qu'un seul fut à Nick Mason ...
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Il y a de nombreux exemples de paroles qui apparaissent sur les pochettes
et qui ne correspondent pas à ce qui est effectivement chanté sur le disque.
C'est le cas de "Mother" dont le premier couplet se termine sur la pochette par :
> Oh, Mother, am I really dying”
alors que Roger chante sur le disque
> Is it just a waste of time
Notez que ce vers bien que modifé apparaîtra dans la version film alors que lors de certains
concerts, Roger chante “What a crazy time”.
En ce qui concerne "The Show Must Go On" le couplet suivant est noté sur la pochette mais n'est pas chanté
(alors qu'on le retrouve en concert) :
> Do I have to stand up > Wild eyed in the spolight ? > What a nightmare. Why > Don't I turn and run Puis la chanson reprend son cours normal : > there must be some mistake... |
"Hey You" devait faire partie du film, et l'on a retrouvé des images de ces scènes dans
le livre du film mais la séquence fut coupée au visionnage final.
L'interview de Roger Waters qui suit est extraite de "Behind the Wall", un entretien entre Ray White et Roger Waters
et a été enregistré le 19 Juillet 1990, une semaine avant le concert de Berlin.
Ray White : Est-ce que vous êtes satisfait par le film ?
Roger Waters : Oui. Je me suis assis à coté de Alan Parker ... bien que ça ait été un cauchemard. Nous n'arretions pas
de nous engueuler tout au long du montage. Puis nous avons fait le montage son avec James Guthrie et bobine par bobine
nous nous disions, "Hey, c'est pas mal du tout en fait. C'est un peu costaud, mais c'est bien". À la fin nous
avons assemblé les treize bobines et nous avons tout regardé d'un coup. J'avais le coeur qui s'affolait, je commençais
à trouver ça irregardable. Et je pense que c'est la raison pour laquelle le film a eu tant de succès en vidéo, c'est
parce qu'on n'est pas obligé de tout regarder d'un coup. On peut regarder ses passages préférés et zapper ceux qui nous
plaisent moins et on n'est pas obligé de rester à se faire bombarder les sens sans relâche du début à la fin comme au cinéma.
Ray White : C'est pourtant un grand film vu sur grand écran et avec un système audio puissant
Roger Waters : Oui avec toutes ces explosions et tout le reste ... En fait après cette projection je suis allé
au bar, et Alan (Parker) passait par là. Nous étions tous deux plutôt déprimés, et nous sommes partis nous promener
dans le jardin. Nous nous sommes à peine parlés, et il a fini par me demander ce que j'en pensais. Je lui ai
répondu que je supprimerais bien la septième bobine. Il m'a répondu Ok ...
Ray White : Qu'y avait-il sur la septième bobine ?
Roger Waters : "Hey You". Nous l'avons tout simplement foutu à la poubelle. C'était vraiment trop long trop ...
Mais par elle-même la séquence était bien. Malheureusement, elle a été perdue. j'ai tenté de la retrouver il y a
six mois. Il y avait plein de flics anglais en uniformes et beaucoup de violences. C'était très prophètique d'ailleurs
car c'était trois ans avant les évènements de Brixton et que les nouveaux engins anti-émeutes ne soient utilisés.
Heureusement la scène n'a pas été [ totalement ] perdue car une version destinée au laboratoire
vace les marques des effets et en noir et blanc, figure sur l'édition DVD du film. Elle n'avait pas été jetée, mais conservée
pendant dix-sept ans.
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"When The Tigers Broke Free" est une chanson tirée du film à propos de la bataille d'Anzio en Italie pendant
la deuxième guerre mondiale. Les alliés avaient établi une tête de pont mais étaient incapble de l'étendre.
Il y a eu de nombreuses contre-offensives Allemandes, et l'une d'elles le 16 Février 1944 décima la
Royal Fuseliers Company C dont le père de Roger Waters faisait partie. ("Tigers" est un type de char Allemand /
"When The Tigers Broke Free > Quand les "Tigers" se sont déchaînés)
Eric Fletcher Waters, le père de Roger (à qui l'album "The Final Cut" est dédié) décéda au cours de l'affrontement
et la chanson est donc partiellement autobiographique. Le morceau est divisé en deux parties dans le film
et a été édité en 45tours (avec "Bring the Boys Back Home" version film en face B). Le 45tours (dans son édition originale anglaise) est une édition
limitée avec une pochette ouvrante contenant des photos extraites du film et la mention "Extrait du prochain album :
The Final Cut" ... sur lequel bien sur la chanson ne figure pas.
Ce titre n'est disponible en CD que sur deux promos, l'un concernant "The Wall live in Berlin" et sur une compilation
de "raretées" éditée par Westwood One au Canada : "A CD full of Secrets" (disque très largement contrefait à travers le monde).
On retrouve bien sur le titre sur le DVD de "The Wall" mais en deux parties, ainsi que dans une version non-Pink loyd sur l'album de reprises : Orchestral Maneuvers.
[ JME ] : La réédition 2004 de "The Final Cut" comprend aussi une version de "When The Tigers Broke Free" ... certainement
due à la totale absurdité d'un commercial de chez EMI.
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On peut entendre un son bizarre au début de "Empty Spaces", qui si vous le jouez à l'envers vous permettra d'entendre
la phrase suivante :
>
"Congratulations. You have just discovered the secret message. Please send your answer to Old Pink,
care of the Funny Farm, Chalfont."
> soit
"Félicitations, vous avez découvert le message secret. Veuillez envoyer vos réponses à Old Pink
aux soins de la Funny Farm, Chalfont".
Puis ;
> "Roger, Caroline's on the phone!" |
[Note: Vous trouverez de plus amples détails dans la Pink loyd Encyclopedia]
Les interprétations qui suivent proviennent de différentes sources : l'album, le film, quelques roios de concerts
et certains concerts particuliers (comme le concert de Berlin en 1990) ainsi que d'interviews.
Notez bien que nous parlons d'interprétation : Les interprétations présentées ici semblent les plus généralement
acceptées et c'est pour cela que nous les avons choisies. Cela ne veut pas dire que votre interprétation est fausse
simplement parce qu'elle diffère de ce que nous suggérons. Cela signifie simplement que nous apprécierions si
vous pouviez éviter de lancer la ènième "croisade pour les textes purs", ça n'avance en général à rien et ça n'en vaut
pas souvent la peine.
|
À l'origine, "The Wall" devait inclure la chanson "What Shall We Do Now", mais elle fut retirée
de la suite pour que "The Wall" ne devienne pas un triple album. Ce changement ayant été fait tellement
tard, les pochettes étaient déjà imprimées, et l'ordre des chansons n'a pas pu être modifié.
"What Shall We Do Now?" arrivait donc juste après "Goodbye Blue Sky" et avant "Another Brick in the Wall part 3"
en une sorte de reprise. On peut aussi voir que "Hey You" devait arriver après "Comfortably Numb" sur la
troisième face (bien que cela n'ait plus beaucoup de sens aujourd'hui, elle terminait la face au lieu de
l'ouvrir).
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On peut entendre cette chanson en ouverture du film "The Wall" (durant le long travelling le long du sol de l'hôtel).
Il s'agit d'une chanson chantée par Vera Lynn, qui était très populaire pendant la deuxième guerre mondiale.
En voici les paroles :
"The Little Boy That Santa Claus Forgot"
Christmas comes but once a year For every girl and boy The laughter and the joy they find in each new toy I'll tell you of a little boy Who lives across the way The little fella's Christmas Is just another day He's the little boy that Santa Clause forgot And goodness knows he didn't want a lot He sent a note to Santa For some soldiers and a drum It broke his little heart When he found Santa hadn't come. Le vers le plus marquant (qui n'est pas inclus dans le film) et qui explique pourquoi Roger Waters utilise cette chanson est : I'm so sorry for that laddie, He hasn't got a daddy, The little boy that Santa Claus forgot. Je suis désolé pour le petit gars mais il n'a pas de papa le petit garçon que le Père Noël a oublié (merci à Dave Ward) Roger s'est surement trouvé des affinités avec ce petit garçon oublié par le Père Noël décrit dans la chanson, aussi troublé que lui par la perte de son père. On peut trouver à la fin du Roio "The Film" la chanson "We'll Meet Again" chantée par Vera Lynn. C'est la chanson à laquelle Waters fait allusion dans la chanson "Vera", et les vers sont les suivants : We'll meet again, Don't know where, Don't know when, But I know we'll meet again, Some sunny day. On peut aussi entendre cette chanson à la fin du film de Kubrick "Docteur Folamour" quand le monde est détruit par la bombe. |
Alors que Pink est effondré dans les toillettes, il chante, bien sur la chanson "Stop". Mais avant, il chante des bribes de
textes sur lesquelles il travaille, qu'il lit d'un petit cahier. Ces vers se retrouveront ensuite dans la chanson
"Your Possible Pasts" (sur "Final Cut") et "The Moment of Clarity" (sur "The Pros and Cons of Hitchhiking").
Voici ce qu'il marmonne :
Do you remember The way it used to be? Do you think we should have been closer? I put out my hand Just to touch your soft hair To make sure in the darkness That you were still there And I have to admit I was just a little afraid Of the ones living under Their dirty old macks And the ones who were pointing The guns in their backs |
Non. En depit de ce qui peut être lu à la fin du générique : "La musique du film est disponible sur disques
et cassettes Columbia", il n'en a rien été. Il y a bien quelques Roios contenant cette musique (dont certains
ont vraiment l'air très officiel) mais le mieux à faire reste encore de se procurer le DVD.
|
On peut identifier les différents concerts des tournées "The Wall" en repérant ce que Roger Waters
raconte au début de "Run Like Hell", car sa petite harangue change tous les soirs. Karl Magnacca a écrit
un long article reprennant toutes ces informations dans Brain Damage #28. Elles sont disponibles sur
echoserv. Pour les recevoir, il vous suffit d'envoyer une commande à l'adresse suivante :
> echoserv@fawnya.meddle.org
avec la commande suivante dans le corps du message :
> send wall.id.info echoes > quit Assurez-vous que le message est justifié à gauche et qu'il est écrit en minuscules. Vous recevrez les informations par retour de mail. |
Le mur était composé d'environ 450 briques en carton qui mesuraient 1.5 mètres de long sur 75 centimètres de
hauteur et 45 centimètres de profondeur. Le mur en lui-même mesurait 9 mètres de haut pour 45 mètres de largeur
et occupait tout le devant de la scène.
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Los Angeles : Cynthia Fox ; les 7, 8, 9, 12 & 13 Février 1980
Los Angeles : Jim Ladd ; les 10 & 11 Février 1980
New York : Gary Yudman (tous les soirs)
London : Gary Yudman (tous les soirs)
Dortmund : Wili Tomsik (tous les soirs)
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On suppose qu'il s'agit d'un texte écrit par Roger Waters pour la présentattion du "Surrogate Band".
Voici trois exemples :
Nassau Coliseum, Long Island, New York, 28 Février 1980. [Par Gary Yudman]
"Good evening, ladies and gentlemen, and welcome to the
Nassau Coliseum. My name is Gary Yudman and we are going
to have a fine show this evening. We ask you, please enjoy
the show from your seats, so that security won't hassle
you. Then everything will be all right. The band is
setting up and be ready to go soon. Halfway through the
show, there'll be a 20 minute intermission, which will
give you a chance to buy some t-shirts. Now, because of
the nature of the show, we ask you, please, do not use
flash cameras. Unfortunately, they will be confiscated.
And please, if your car is blocking the driveway or an
emergency exit, put it in a place, where it will do no one
any harm. Well, I think the band is about ready to go. No,
not quite yet, not quite yet. The band has also something
very important, the band has asked me, that you refrain
from using anything like fireworks. Ah, they would like
you to be able to hear the words and the music that they
have created. If there are disturbing distractions in the
Coliseum, it will only bother and distract the many people
who are come here to watching here the fantastic show you
are about to witness. So please no fireworks. Believe me,
there'll be enough explosions in your mind. So, I think
that the band is about ready to go now. So, in a minute,
we will start the show and I think the band is about ready
to go now ...
[ Bonsoir mesdames et messieurs, et bienvenue au Nassau Coliseum. Mon nom est Gary Yudman et nous allons assister
à un bon concert ce soir. Nous vous demandons de bien vouloir apprécier le spectacle depuis vos sièges, pour que la
sécurité ne vous tombe pas dessus et que tout se passe bien. Le groupe s'installe et va être prêt dans quelques
instants. Il y aura une entracte de vingt minutes au milieu du spectacle, qui vous laissera le temps d'aller acheter
quelques t-shirts. Aussi, en raison de la nature du spectacle, nous vous demandons de ne pas utiliser de flashes
si vous prenez des photos. Ils vous seront confisqués. Et s'il vous plait, si votre voiture est garée en double file
ou si elle bloque une issue de secours, dégagez-là vers un endroit où elle ne risque rien. Bon, je crois que le groupe est prêt
maintenant ... Non, pas encore, pas tout à fait. Il y a aussi une chose très importante que le groupe m'a demandé de vous
dire, quelque chose de très important, que surtout vous évitiez d'utiliser toute sorte de pétards et de feux d'artifice.
Ils souhaiteraient pouvoir entendre les textes et la musique qu'ils ont composés. S'il y a des perturbations
dans le Coliseum, cela ne fera que distraire les autres personnes, toutes celles et ceux qui sont venus ici pour
assister au fantastique spectacle qui va se dérouler sous vos yeux. Donc, pas de feux d'artifice s'il vous plait.
Croyez-moi, il va y avoir suffisemment d'explosions comme ça ce soir. Bon je pense que le groupe va commencer maintenant.
Le spectacle va commencer dans une minute car le groupe est prêt ... ] (la suite est occultée par le début de "In the Flesh")
Earls Court, London, 6 Aoùt 1980. [Par Gary Yudman]
"... ladies and gentlemen... we're going to have a great
show for you. The band is backstage and we'll be ready to
go in just a few minutes. Before the show begins, the
house management would like to make a few requests. First,
please no fireworks. Believe me, watching the show
there'll be enough explosions in your mind. Besides
there'll be enough sight, sound and action to concentrate
on, so that anything resembling distractions from the show
will probably be frowned upon by your neighbors. Also,
please no flash pictures. And any unauthorized audio or
video equipment found being used may be confiscated. So
please save yourself a lot of hassle. Well, I think the
band is about ready to go now. No, no, not quite yet. By
the way, during intermission as a memento of the evening
official t-shirts and souvenirs will be on sale in the
lobby. Please stop by and take a look also at the
exhibition of paintings of some of the animations of
Gerald Scarfe. Well, I think the band is about ready to go
now. No, no, not quite yet. One thing I would like to
point out upon the conclusion of the show this evening,
please be careful upon exiting, please be careful, there
are a lot of people here tonight, so be patient and exit
in a safe, formally manner. Also, those of you driving
know that the surrounding turnpikes and jam-packed
highways are the cause of emergency events. So please be
careful upon ...
[ Mesdames et Messieurs. Le groupe est en coulisses et va être prêt dans quelques minutes. Avant que le spectacle ne
commence, les responsables de la salle ont quelques recommendations à vous faire. Tout d'abord, pas de pétards,
ni de feux d'artifice. Croyez-moi, il va y avoir assez d'explosions dans vos têtes comme ça ce soir. De plus il va
y avoir assez d'images, de sons et d'action sur scène pour que toute agitation en dehors du spectacle soit sévèrement
réprimée par vos voisins. Aussi, pas de photos avec des flashes. Tout enregistrement audio ou vidéo est interdit et
le matériel trouvé sera confisqué. Donc évitez-vous bien des ennuis. Bon, je pense que le groupe est prêt maintenant ...
Non, non, pas encore. Au fait, pendant l'entracte vous pourrez vous procurer des t-shirts et des souvenirs pour vous
remémorer cette soirée. Veuillez aussi visiter l'exposition des peintures de quelques unes des animations de
Gerald Scarfe. Bon, je pense que le groupe va commencer maintenant ... Non, non, pas encore. Encore un point sur
lequel je voudrais attirer votre attention, en guise de conclusion au spectacle ce soir, soyez prudent, il y a
beaucoup de monde ici ce soir, donc soyez patients et polis. Et pour ceux qui conduisent sachez que les bouchons sur
les autoroutes et les périphériques sont souvent à l'origine d'accidents. Alors soyez prudent en ... ] (la suite est occultée par le début de "In the Flesh")
Earls Court, London, 17 Juin 1981. [Par Gary Yudman]
"Good evening, good evening, ladies and gentlemen and
welcome to Earls Court. My name is Gary Yudman and we're
going to have a fine show this evening. First we'd like to
thank you for your patience and waiting. The stage is set
and the band is about ready to begin, I think... No, not
quite yet. Well, this will afford me the opportunity to
remind you of a few regulations by which the band would
appreciate it if you would obey. First, please enjoy the
concert in your seats, no rushing the stage, also, no
photographs are permitted. Any camera found being used
will be confiscated. Also, please no fireworks of any
kind. Believe me, there'll be enough explosions in your
mind. Well, the band is about ready to go now, I think.
No, no, not quite yet. I'd also like to remind you of the
conclusion of the show this evening, upon exiting please
go slowly, especially those of you driving, as the local
highway is a bit jam-packed due to tonight's concert. We'd
also like to thank the hundreds of people who came out
here early this morning to set up for tonight's show.
Without all those people and all those crews we wouldn't
be here tonight. So please sit back and enjoy the concert.
By the way, anyone caught standing on their chairs will be
shot. Well, the band is about ready to go now, I think.
No, no, not quite yet. I'd also like to remind you: When
you're leaving this show this evening, and we hope you
will be leaving please be careful, watch yourself when
you're leaving. We've had reports of people falling down
and bumping into each other. And we don't wanna get hurt,
do we? So please be careful when you're leaving the arena.
We've had reports from local residence that there've been
too much noise and people falling down and hurting
themselves, themselves, themselves, themselves, themselves
too much. So please enjoy the show and be careful when
you're leaving ...
[ Bonsoir, bonsoir, Medames et Messieurs, bienvenue à Earl's Court. Mon nom est Gary Yudman et nous allons passer
un bon moment ensemble ce soir. Tout d'abord, nous souhaitons vous remercier pour votre patience et pour avoir
attendu. La scène est en place et le groupe est prêt à commencer je pense ... Non, pas encore, pas tout à fait.
Bon, cela va me permettre de vous rappeler quelques règles auxquelles le groupe souhaiterait vous voir obéir.
Tout d'abord, appréciez le spectacle depuis vos sièges, ne vous précipitez pas vers la scène, et aucune photographie
ne sera autorisée. Tout appareil photo découvert sera confisqué. Aussi, pas de pétrads, ni de feux d'artifice.
Croyez-moi, il y aura assez d'explosions dans vos têtes ce soir. Bien, le groupe va bientôt commencer je pense ...
Non, non pas encore. Aussi, je voudrais vous demander, à la fin du spectacle ce soir, de sortir dans le calme,
tout particulièrement pour ceux qui conduisent, parce que le périphérique est saturé en raison du concert.
Nous voudrions aussi remercier les centaines de personnes qui sont venues tôt ce matin pour la mise en place.
Sans eux et tous les techniciens, nous ne serions pas ici ce soir. Donc callez vous dans vos sièges et appréciez le
spectacle. Au fait, toute personne qui se tiendrait debout sur sa chaise sera abattue. Bon, le groupe va commencer je pense ...
Non, non, pas encore. Et souvenez-vous : quand vous sortirez ce soir après le concert, et nous espérons que
vous sortirez, soyez bien prudent, faites attention à vous quand vous sortirez. On nous a raconté que certains sont tombés
et en ont bousculé d'autres. Et nous n'aimons pas être bousculé, n'est-ce pas ? Alors soyez prudent en quittant
la salle. Les voisins se sont plaints du bruit que faisaient les gens en tombant et en se bousculant les uns
les autres, les uns les autres, les uns les autres et ainsi de suite. Donc, appréciez et soyez prudents en sortant ... ]
(la suite est occultée par le début de "In the Flesh")
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Le Surrogate Band était composé de Andy Bown à la basse, Snowy White à la guitare, Willie Wilson à la batterie
et Pete Woods aux claviers. Andy Roberts remplaça Snowy White à la guitare pour la tournée 1981.
Pour la première apparition du Surrogate Band sur scène, au cours de "In the Flesh", le groupe comprenait Roger Waters à la basse et
au chant. Quand le Surrogate Band rejoignait Pink loyd pour jouer devant le mur au cours de la deuxième
partie du concert, Andy Bown jouait de la basse derrière Waters.
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En concert "Another Brick in the Wall part 3" se voyait rallongé plus que les autres morceaux. Dans la première
partie, certains passages intrumentaux se voyaient allongés, sur "The Happiest Days Of Our Lives", "Young Lust"
et "Empty Spaces". Si le groupe avait besoin de gagner du temps pour laisser le mur se construire, il se
lançait dans une improvisation instrumentale similaire à "Any Colour You Like", ce qui arriva surtout lors de
la première série de concerts.
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Lors de la première au Sports Arena de Los Angeles, le 7 Février 1980, les rideaux au-dessus de la scène prirent
feu à cause des effets pyrotechniques. James Guthrie, l'ingénieur du son, entendait des craquements dans son
casque et tentait d'isoler le défaut. Le défaut, c'était les pompiers qui essayaient d'éteindre le feu pendant que
Waters et Gilmour voyaient tomber du plafond des bouts de rideau enflammés. Quand le feu devint trop violent
Waters décida de stopper le concert au début de "What Whall We Do now ?".
Roger Waters : Hold it a minute! Whoa! Whoa! Whoa! Whoa! Whoa! Stop!
Stop! Stop! Stop! Stop. Stop the film. We've decided that
the best thing would be to put this fire that we have up
here out. We'll scroll back to the beginning of that bit
there and we'll carry on when everything's under control.
Sorry but that's the best thing to do...
[ Arretez une minute ... Whoa! Whoa! Whoa! Whoa! Whoa! Stop! Stop! Stop! Stop! Stop. Arretez le film. Nous avons décidé
que la meilleure chose à faire serait de maîtriser le feu qui s'est déclaré la-haut. Nous allons rembobinner
au début de se passage et nous reprendrons quand tout sera maîtrisé. Nous sommes désolés, mais c'est qu'il y a
de mieux à faire ... ]
Après une pause ...
Roger Waters : One. Two. Wasn't that exciting? Ok, well as soon as we can
[...] the house lights we'll go back to that bit in the
story where the moon was out, the clouds were going across
the moon. We'll go back to that bit in the story where the
moon was out and the clouds were going across the moon.
You remember the bit where there was a moon with clouds
going across it? You remember that [...]. Ah, that's the
bit okay? Thank you very much for waiting."
[ Un, deux. Est-ce que ce n'était pas excitant ? Bon, dès que nous pourrons ... les lumières de la salle nous reprendrons
l'histoire au moment où la lune est cachée, les nuages passant devant la lune. Nous reprennons au moment où la lune
est cachée et que les nuages vont la cacher. Vous vous souvenez qu'il y avait une lune avec des nuages devant ?
Vous vous souvenez de ça [...] Bon c'est ça, nous reprennons là. Merci d'avoir patienté. ]
Une grande partie du public pensa que le feu faisait partie du concert. Connaissant la réputation du groupe
pour les effets de scène l'idée ne semblait pas vraiment impossible.
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Il y a de nombreux indices pour laisser penser qu'une partie du concert donné par le personnage "Pink" se déroule
dans le cadre de "The Wall performed Live by Pink loyd".
Les passages qui correspondent au concert de "Pink" commencent par l'introduction du Surrogate Band.
Les chansons qui lui correspondent étant : "In The Flesh?", "Young Lust", "In The Flesh", "Run Like Hell"
et "Waiting For The Worms."
Roger Waters décrivait ces morceaux au cours d'une interview avec Tommy Vance en 1979 :
|
On se demande souvent si les concerts de "The Wall" ont été filmés. Mark Brickman, après avoir été chargé d'organiser
le tournage des cinq concerts au Nassau Coliseum de New-York s'est vu confié la réalisation du tournage des
concerts de Earl's Court en 1980. Il a ensuite passé six mois chez lui à monter le tout. Le résulta circule
en pirate sous le titre "Pink loyd-Earls Court August 1980".
Les cinq concerts de Earl's Court en Juin 1981 furent filmés sous la direction de Michael Seresin, et produit
par Alan Parker. Les rushes furent jugés sous-exposés et ne seront pas finalement utilisés comme prevus
pour le film "The Wall". Alan Parker évoque ce tournage comme "cinq opportunités foirées".
Mark Brickman a aussi réalisé un documentaire "Behind the Scenes" pendant les concerts de Earl's Court en Juin 1980.
Ce documentaire inclus des interviews avec le groupe et les membres importants du staff technique. Steve O'Rourke,
le manager de Pink loyd en est le producteur executif. Ce documentaire a été tourné dans l'idée d'une diffusion
télévisée mais n'a jamais vu le jour.
En ce qui concerne les enregistrements audios, les concerts de Earl's Court furent enregistrés sur des 48 pistes
2 pouces analogiques et dolby A. Le groupe a aussi utilisé quatre enregistreurs 24 pistes en redondance pour
s'assurer que les concerts seraient enregistrés sans interruption. Malheureusement ces enregistrements ne furent
jamais mixés.
Si l'on en croit certains propos de Roger Waters, celui-ci envisage la sortie d'une video et d'un enregistrement
audio pour les vingt ans des concerts...
[ JME ] : Bien sur, la FAQ a été écrite avant la sortie du live "In the Flesh". Si nous disposons
aujourd'hui d'un enregistrement audio de qualité professionnelle d'un concert de "The wall" aucune video officielle
n'est encore disponible. Et la promesse de Roger Waters n'a été qu'à moitié tenue puisque seule la version
du concert de Berlin est disponible.
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Durant les sessions d'enregistrement de "The Wall", Richard Wright a été littéralement viré du groupe.
On raconte même que Waters a été jusqu'à menancer de détruire les bandes de travail si Wright ne
quittait pas le groupe. On raconte aussi que David Gilmour aurait dit de Wright qu'il ne participait
plus à grand chose et que cela durait depuis quelques années déjà, en partie à cause "d'une mauvaise habitude
prise avec la cocaïne".
Wright lui même a déclaré avoir "quitté" le groupe mais ceci ne peut que correspondre à son interprétation
personnelle. De toutes façons, il semble n'y avoir que des interprétations personnelles au sujet du départ
de Richard.
Wright a joué avec le groupe sur la tournée "The Wall", mais non plus en tant que membre de Pink loyd.
Et étant un simple contractuel, il est le seul "membre" de Pink loyd à avoir gagné de l'argent sur cette tournée.
Car, il faut bien le dire, le loyd a "laissé sa chemise" avec ces concerts. Chaque concert étant extrêment
couteux, et si peu de ces concerts ayant été donnés, qu'ils ne purent rentrer dans leurs fonds. Le reste du groupe
étant "investisseur", les parts de bénéfices et de déficits furent divisées entre les membres actifs restants.
Wright de ce point de vue, n'avait pas plus d'implication qu'un simple "roadie".
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Pour avoir fait les recherches définitives en ce domaine vexant, nous sommes éternellement redevables
envers Scott Plumer.
Il s'agit de diverses médailles de la deuxième guerre mondiale :
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En fait il y a deux types d'erreurs. Les erreurs intentionnelles et les accidentelles.
Les accidentelles sont celles qui sont "imprimées mais pas chantées" qui apparaissent sur
"Your Possible Past" :
By the cold and religious we were taken in hand Shown how to feel good and told to feel bad. Tongue tied and terrified we learned how to pray Now our feelings run deep and cold as the clay. And strung out behind us the banners and flags Of our possible pasts lie in tatters and rags. Les deux lignes en italique sont imprimées sur la pochette mais ne sont pas chantées dans l'album. Il y a aussi vers la fin de la chanson "The Final Cut" : If you negotiate the minefield in the drive And beat the dogs and cheat the cold electronic eyes And if you make it past the shotgun in the hall Dial the combination Open the priesthole And if I'm in I'll tell you what's behind the wall On explique parfois cette erreur par le fait qu'une explosion (le tir d'un pistolet > shotgun) couvre les mots suivant "...I'll tell you..." (" ... je vous dirais ...") dans le dernier vers. Ce qui est logique parce que nous (les auditeurs) ne passeront jamais à cause du tireur embusqué dans le hall ( "make it past the shotgun in the hall."). Donc si le vers entier n'avait pas été imprimé nous ne pourrions pas en connaître ce qui manque. |
[Avec l'aide de Steve South ] :
Au cours de la première guerre mondiale, les Flandres furent labourées, non pas par des fermiers
mais par des ouvertures de tranchées, des explosions et des mortiers ... Et les graines de coquelicots
rouges d'Europe peuvent rester dans le sol pendant des années sans germer, mais eclosent si le sol est
retourné. Et, parfois après les batailles, les zones dévastées étaient envahies par les coquelicots.
Le coquelicot est devenu le symbole de cette époque, et chaque Novembre, quand les Américains célèbrent la
journée des vétérans ("Veterans Day") et les Anglais la Journée du souvenir ("Remembrance Day") des fleurs de
coquelicots sont déposées sur les monuments aux morts et sur les tombes des soldats inconnus. Des organismes
charitatifs collectent de l'argent en vendant des coquelicots artificiels, et en porter un montre que l'on se
souvient et que l'on a donné.
Ils ont aussi un lien avec la morphine. Les coquelicots sont aussi un des symboles de l'endurance face à la douleur
de la vie et ce longtemps avant la première guerre mondiale.
[ ... voici un poème de John McCrae cité par Helen Bransfield ] :
|
L'album "The FInal Cut" utilise un procédé de codage spécial qui permet une reproduction simulant
un son tri-dimensionnel, appelé "Holophonie". Ce procédé sera aussi utilisé par Roger Waters pour son album
"The Pros and Cons of Hitchhicking" tandis que sur l'abum "Amused to Death" il utilisera un procédé similaire
appelé "QSound", que l'on retrouve aussi sur "P.U.L.S.E".
[ d'après un message de David Schuetz ] :
J'ai remarqué une importante amélioration de la qualité sonore. Il y a vraiment une restitution
plus englobante, et non plus simplement sortant des enceintes. Quand le concert de "Pros and Cons"
de Roger Waters est passé à la radio en 1985 [ le 28 mars 1985 au Radio City Music Hall (note de Gerhardt) ]
il a fait une introduction au cours de laquelle il marchait avec un tambourin, le frappant du bout des doigts
et demanda : "Si je vous demande de me montrer d'ou vient le son (je désignais alros un point derrière mon épaule
droite) et si vous ne montrez pas un point derrière votre épaule droite, alors nous avons un petit problème".
C'était très impressionnant.
Mais quant à dire de quoi il s'agissait, ils restaient très évasifs. Ils utilisaient "Ringo, le microphone
holophonique". Le procédé était basé sur l'Holographie, mais appliquée au domaine du son (on peut appliquer
l'Holographie à tout phénomène basé sur des ondes). La théorie dit que les oreilles génèrent des hautes fréquences
(et on a pu prouver que certaines personnes "génèrent" ces hauts fréquences de temps à autre), et que le son
interfère avec ces fréquences, et que c'est la différence entre ces deux sons que nous interprétons. Donc,
l'Holophonie calcule et ajoute des fréquences pour que nous les interprétions en termes de spatialité.
Maintenant, on aura beau dire que c'est du vent rien ne changera au fait que cela marche. Alors, qu'en est-il ?
Certains (dont je fais partie) pensent qu'il s'agit ni plus, ni moins, d'une sorte d'enregistrement bi-naural.
"Ringo" est certainement une tête artificielle dans laquelle les micros sont placés dans les lobes
des oreilles. Et quand vous écoutez avec un casque, vos oreilles se retrouvent là où se trouvaient les
micros et vous entendez exactement ce que les micros ont capté comme si vous y étiez. Les tests de bi-nauralité
sont très intéressants, et il serait vraiment souhaitable que plus de monde s'y intéresse. Mais il est regrettable
que le loyd et Waters se soient fourvoyés en pensant que le procédé de Zuccareli avait quoique ce soit de particulier.
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On trouve sur le 45 tours " "Not Now John" (obscured) " à la suite de la version album de "The Hero's Return"
un couplet de plus intitulé "The Hero's Return part II". Les paroles sont en gros les suivantes :
Jesus Christ, I might as well be dead If I can't see how dangerous it must feel to be Training human cogs for the machine Without some shell-shocked lunatic like me Bombarding their still soft shores With sticks and stones that were lying around In the pile of unspeakable feelings I'd found When I turned back the stone Turned over the stone Of my own disappointment back home |
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